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Sympathie pour le diable / Guillaume de Fontenay, réal.
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Edité par Rezo Films. Paris - 2020
Sarajevo, novembre 1992, sept mois après le début du siège... Le reporter de guerre Paul Marchand nous plonge dans les entrailles d'un conflit fratricide, sous le regard impassible de la communauté internationale. Entre son objectivité journalistique, le sentiment d'impuissance et un certain sens du devoir face à l'horreur, il devra prendre parti.
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Une autre guerre
Avril 1992, la république de Bosnie-Herzégovine est déclarée indépendante. Sarajevo, la capitale ou près de 500 000 serbes, croates, slovènes, musulmans, chrétiens, vivent en bonne entente, va se trouver encerclée par les troupes pro-serbes. Quatre très longues et terrifiantes années de siège vont suivre dans la quasi indifférence de l’Europe. Bombardements, tirs de snipers, restriction d’eau, de gaz, de médicaments, de nourriture vont devenir le quotidien des habitants. Le film Sympathie pour le diable, du même nom que le livre de Paul Marchand, reporter de guerre est le témoignage de la première année du siège de Sarajevo. Le réalisateur Guillaume de Fontenay a mis plus de 20 ans pour faire ce film d’une intensité et d’une force incroyable. L’interprétation magistrale de Paul Marchand par l’acteur Niels Schneider y concourt largement. Nous ressentons la fièvre, la force de vivre, la colère, l’impatience et l’impuissance du reporter. Tout va vite, Niels Schneider alias Paul Marchand au volant de sa voiture qui sillonne la ville, pied au plancher bravant les snipers et les bombes. Les morts comptés chaque matin à l’aube à la morgue de l’hôpital car le journaliste veut dire la vérité, raconter toute l’horreur dont il est témoin. Un film bouleversant qui bouscule et ne laissera personne indifférent sur une période de l’histoire contemporaine des plus tragiques. « Un journaliste se doit d’être à l’endroit exact où on lui interdit d’être.» Paul Marchand
par Françoise MG-Médiathèque de Levallois Le 12 octobre 2020 à 16:36